Ces décisions nous amènent à faire d’innombrables calculs pour déterminer le dénouement de nos actions, gérer les échéanciers, évaluer et mettre en œuvre de nouvelles stratégies et estimer les coûts. Ensuite, à nous de voir si le chemin en vaut la peine ou s’il vaut mieux dévier sa trajectoire. Cependant, pour prévoir les occasions et les risques potentiels, mais aussi pour élaborer des stratégies pour gérer ces scénarios, il est préférable de pouvoir compter sur des données et de l’information précises.
Ces dernières années, nous avons découvert l’effet de facteurs externes sur nos vies quotidiennes, nos activités d’affaires et le développement social. Avec autant de décisions à prendre et de résultats possibles, il est judicieux d’avoir en place des stratégies qui, à la base, ont été établies selon des renseignements et des ressources de qualité.
Les quatre composantes de la planification et de l’analyse financières
La planification et l’analyse financières sont centrales au succès global et à la santé d’une entreprise, d’une organisation ou d’une collectivité tout entière. Voici les quatre composantes qui, selon Gartner, représentent la fondation de la planification et de l’analyse financières :
- La schématisation et l’établissement du budget
- La planification financière
- La communication de l’information sur la gestion et le rendement
- Les prévisions et la modélisation
Tenir compte de ces quatre composantes est essentiel au succès de toute entreprise ou collectivité. Pour les communautés autochtones qui ont mis en place un système d’auto-gouvernance et qui contrôlent l’utilisation du territoire, les programmes et les politiques tout en participant à des accords avec les gouvernements provinciaux et fédéral, la gestion de chaque composante est d’une importance capitale. Pour les administrations publiques qui travaillent à améliorer les initiatives, les structures et les services sociaux comme l’éducation, la santé et le logement, un accès aux rapports et aux renseignements financiers permet de prendre des décisions qui tiennent compte de la collectivité entière.
Le défi d’anticiper les risques
Les risques auxquels on s’expose dans le développement des entreprises et des collectivités ne sont pas tous de la même ampleur, mais tous ont une incidence sur la croissance et le succès. La pandémie a mis en lumière les enjeux actuels au sein des communautés autochtones, en plus de nous ouvrir les yeux sur de nouveaux facteurs de risque qui devront dorénavant être pris en compte. Nous gagnons, tant à court qu’à long terme, à nous munir d’outils expressément conçus pour surveiller les budgets, identifier les facteurs de risque et tenter de prévoir ce que l’avenir nous réserve en multipliant les scénarios possibles.
Les vulnérabilités économiques préexistantes, comme la pauvreté et l’insécurité alimentaire, nous préoccupaient déjà avant d’être accentuées par la COVID-19. Des pertes d’emplois et des difficultés financières découlant de dépenses imprévues ont également dû être prises en compte. Des événements inattendus, comme l’interruption du tourisme, des retards de livraison ou le besoin croissant d’enseignement à domicile ne font que s’ajouter aux difficultés déjà nombreuses.
Anticiper les risques représente depuis toujours un défi pour toute entreprise ou collectivité, mais il s’agit d’une étape nécessaire à la gestion et au développement au sens large. En cernant les risques préexistants, il est plus facile de bien gérer échéanciers, attentes et dépenses. On peut ainsi profiter de l’occasion pour mettre en place des plans d’urgence.
Lorsque des risques imprévus se matérialisent, les organes de direction doivent porter un regard critique sur les processus et les budgets, et redistribuer les ressources actuelles pour en atténuer les conséquences. Quand il nous manque des données à jour, qu’il nous est impossible de nous tourner vers des comptes détaillés ou les rapports des périodes antérieures et que la communication entre les échelons de direction est déficiente, il est difficile de répondre aux incertitudes, ce qui réduit encore davantage la marge d’erreur dont on dispose.
Développement de l’infrastructure et suivi
Les peuples et les communautés autochtones partout au Canada participent de plus en plus à la construction et au développement d’infrastructures desquelles ils tirent profit. C’est ainsi que l’on avance vers la réconciliation économique, car les communautés ont voix au chapitre et ont droit aux avantages, notamment économiques, découlant des projets.
Plus précisément, la réconciliation économique passe notamment par :
- Une participation au capital social
- Des possibilités d’emploi
- De la formation
- Des redevances
- Une compensation financière
- Un partage des coûts
Cela dit, avec la participation active au développement d’infrastructures vient le besoin d’avoir accès aux informations cruciales en tout temps.
Parmi les secteurs qui nécessitent surveillance et considération, on compte :
- Le budget et les coûts d’exploitation
- Le pourcentage d’indemnité entre les gouvernements
- La participation des parties prenantes
- Les capitaux propres, les investissements et les organismes de réglementation
- Les ressources, les permis et les consentements
- Les questions d’emplacement et de site
- La technologie et l’infrastructure en place
Élaborer des stratégies de planification et d’analyse financière avec un PGI
Rassembler tous les morceaux du casse-tête est indispensable pour améliorer la transparence et identifier les secteurs auxquels accorder plus d’attention et de gestion. En plus des systèmes autonomes de gestion de la performance, plusieurs progiciels de gestion intégrés (PGI) infonuagiques, comme Sage Intacct, sont conçus pour rendre la gestion d’actifs plus claire et précise, pour ainsi permettre aux personnes et aux organes de direction de mieux prévoir les risques, car elles connaissent bien la santé financière de leur organisation.
Un PGI infonuagique rassemble une panoplie d’outils et de ressources permettant de collecter des renseignements de haute importance et de produire des analyses détaillées. Ces solutions peuvent :
- Faire le suivi, entre unités fonctionnelles et services, de la paie, des charges d’exploitation et de divers flux de rentrées, comme des subventions et des programmes gouvernementaux.
- Générer des prévisions détaillées basées sur les données historiques et transmettre facilement des rapports aux dirigeants et aux organes de direction.
- Permettre aux gens, qu’importe où ils se trouvent, de faire des mises à jour, ce qui ouvre les communications et assure la transmission des informations les plus récentes.
- Faire le suivi des programmes de réconciliation économique et gérer avec précision les investissements des parties prenantes.
- Suivre la performance du personnel et cibler des améliorations possibles.
- Vérifier les programmes et les budgets existants, et évaluer l’incidence économique des vulnérabilités propres à la communauté.
En intégrant les systèmes, les données financières et les cadres de gestion en une seule solution, les décideurs obtiennent des analyses plus précises et sont plus à même de bien évaluer les résultats, ce qui leur donne les moyens de réussir. Grâce à un accès constant aux informations cruciales, les communautés peuvent aussi déterminer les risques, en analyser l’incidence et arriver à des solutions basées sur ces facteurs.
Chez MNP, nous nous faisons un devoir de fournir aux communautés, aux entreprises et aux organes de direction autochtones les renseignements et les outils nécessaires pour répondre aux besoins présents et futurs. Nous comprenons la nécessité d’une solution adaptée à votre communauté, et nous vous épaulerons tout au long du processus pour que vous puissiez aller de l’avant avec confiance. Communiquez avec notre équipe d’experts dès aujourd’hui pour découvrir les avantages d’un plan financier établi à l’aide d’un PGI adapté à votre situation.