Les producteurs agricoles font face à de nombreux défis, lesquels ont un impact important sur leur trésorerie. Il existe heureusement des programmes et des subventions pour aider à stabiliser les flux monétaires. En voici quatre que vous devriez connaître.
Les exploitations agricoles sont toutes confrontées à un certain nombre de risques. L’augmentation du coût des intrants au cours des derniers mois est l’un d’entre eux, ainsi que la difficulté à recruter de la main-d’œuvre et le manque de personnel. À cela s’ajoutent les risques environnementaux qui sont de plus en plus présents. On n’a qu’à penser aux récentes sécheresses, à la grippe aviaire et aux autres sautes d’humeur de Dame nature…
Ces facteurs finissent par peser lourd sur les flux de trésorerie et mettent un poids considérable sur les épaules des agriculteurs. Ces derniers sont sous pression et doivent s’impliquer encore davantage sur le terrain, ce qui leur laisse peu de temps pour se consacrer à la gestion et à l’administration de leur ferme.
Johanne Falcon, directrice principale chez MNP, est issue d’un environnement familial agricole et connaît bien les enjeux inhérents à ce secteur. Elle indique qu’il existe plusieurs outils et subventions pour soutenir les producteurs, notamment quatre programmes Agri : Agri-stabilité, Agri-Québec Plus, Agri-investissement et Agri-Québec. Ces derniers ont été créés pour protéger le revenu global de l’entreprise agricole et ont aussi beaucoup évolué depuis leur mise en place. Johanne Falcon nous explique les grandes lignes de ces programmes précieux pour les agriculteurs.
Quatre programmes incontournables
En guise de préambule, la directrice principale rappelle qu’il faut bien saisir la différence entre la comptabilité de caisse, souvent utilisée dans les compilations agricoles, et la comptabilité d’exercice sur laquelle on se base dans le calcul des programmes Agri. «Afin de tirer le maximum de ces programmes, on doit également comprendre les impacts des opérations sur le résultat des indemnisations», ajoute-t-elle.
L’Agri-stabilité et l’Agri-Québec Plus sont basés sur les baisses de marge que peuvent subir les producteurs.
Le programme Agri-stabilité constitue le premier niveau d’intervention dans la protection du revenu global. Tous les produits sont couverts à l’exception des produits forestiers, l’aquaculture, les chevaux de course, la mousse de tourbe, le cannabis et les animaux sauvages dans leur milieu naturel. Les calculs s’appuient sur les données financières réelles de chaque entreprise en comparant les marges. Le revenu sera stabilisé en cas de baisse de la marge de 30% de l’année en cours comparativement aux résultats des cinq années précédentes. Cela signifie que le producteur n’est pas comparé au marché, mais à lui-même.
Les producteurs du Québec inscrits à Agri-stabilité le sont aussi automatiquement au programme Agri-Québec Plus qui offre une protection de 15 % supplémentaire. Les produits admissibles sont ceux non couverts par l’Assurance stabilisation des revenus agricoles (ASRA) et les entreprises qui opèrent hors la gestion de l’offre.
Pour leur part, Agri-investissement et Agri-Québec sont des comptes d’épargne qui aident à accumuler un fonds d’urgence qui pourra être utilisé en cas d’année difficile. Le calcul est basé sur les ventes nettes ajustées (VNA) et un certain pourcentage selon le niveau de ces dernières.
Le programme Agri-investissement est basé sur l’historique des données de productions réalisées au Canada par l’exploitant agricole. Il vous permet de faire un dépôt annuel et de recevoir un montant équivalent versé par le gouvernement (60 % proviennent du fédéral et 40% du provincial). Tous les produits sont couverts à l’exception de ceux sous gestion de l’offre, les produits forestiers, l’aquaculture, les chevaux de course, la mousse de tourbe, le cannabis et les animaux sauvages dans leur milieu naturel.
Le fonctionnement du programme Agri-Québec est identique à celui d’Agri-investissement. Les opérations agricoles ou aquacoles doivent toutefois avoir été réalisées au Québec. Il accorde aussi une bonification aux entreprises effectuant une transition vers la production biologique.
Bon à savoir : ces quatre programmes sont gérés à partir de la transmission des données financières sur la plateforme de la Financière Agricole du Québec (FADQ). La déclaration doit être faite au maximum neuf mois après la fin de l’année fiscale de l’entreprise sans pénalité. Attention, car au-delà du 12e mois, le participant ne sera plus admissible.
Ce que MNP peut faire pour vous
Les experts de MNP sont là pour vous aider à optimiser les indemnisations reçues par le biais de ces programmes. Ainsi, il est indispensable d’avoir une comptabilité bien structurée en vue de la préparation adéquate des déclarations requises. Ce faisant, vous gagnerez du temps dans la préparation, payerez moins d’honoraires professionnels et il se pourrait que ceux-ci puissent même être récupérés grâce à la maximisation des indemnisations obtenues.
De plus, MNP est aussi un préparateur accrédité et habilité à transmettre vos données. «Avec son approche de services complets, notre bureau vous offre une plus-value qui va bien au-delà de la production des états financiers et des déclarations fiscales», fait valoir la directrice principale.
Pour citer un slogan de l’équipe marketing : «Les agriculteurs font grandir leur ferme, mais qui fait grandir l’agriculteur?» Assurément, MNP peut faire partie de la solution en aidant les producteurs à se développer. Ce faisant, il permet aux exploitants agricoles d’atteindre leur but ultime : la croissance de leur ferme, pour laquelle ils se lèvent chaque matin afin de garnir nos tables et de préparer leur relève.
Contactez-nous
Pour en savoir plus, veuillez contacter Johanne Falcon, Directrice Principale, Certification, Secteur Agricole au 450.361.6196 ou [email protected].