Le pire moment pour examiner attentivement une police d’assurance, c’est quand on en a le plus besoin.
Pour bien des entreprises, cette boutade correspond à la réalité. C’est seulement lorsqu’ils doivent faire une réclamation que les dirigeants prennent le temps de lire attentivement les petits caractères de leur police.
Tout n’est pas joué, heureusement, et il n’est pas dit que votre entreprise doive se faire prendre par surprise. Voici trois conseils pour vous assurer que votre couverture et vos primes vous conviennent maintenant, durant et après tout incident.
Conseil no 1 : Examinez attentivement votre police d’assurance
Vous voulez être rapidement de retour sur pieds après un incident? Gardez votre police à jour. Avant que la catastrophe frappe, vous devez prendre le temps d’examiner attentivement votre couverture au sujet des risques particuliers, de savoir quelles sont ses limitations et ses dispositions d’assurance partielle, et d’en comprendre les modalités et les échéances.
Les assureurs n’emploient pas tous les mêmes termes pour parler des mêmes choses, mais l’assurance pertes d’exploitation couvre habituellement les pertes financières à court terme (environ 12 mois) causées par tout incident vous ayant forcé à interrompre vos activités. On parle ici de problèmes comme la perte d’accès à vos bureaux ou le dérèglement de la chaîne d’approvisionnement – des situations qui ne sont pas rares quand survient un coup dur.
Cependant, comme n’importe quelle autre, l’assurance pertes d’exploitation vient avec son lot d’exclusions : pertes causées par une grève, un bris de bail, des pénalités imposées en vertu d’un contrat, etc. Savoir exactement ce que couvre votre police, c’est la clé pour réagir efficacement si un imprévu vient bouleverser vos affaires.
En cas de catastrophe naturelle, votre entreprise pourrait avoir besoin de différents types de polices. Par exemple, les feux de forêt de plus en plus fréquents au Canada ont parfois entrainé des ordres d’évacuation, des restrictions d’accès physiques et des pannes de courant qui ont interrompu les affaires. Dans pareils cas, une couverture applicable aux interruptions décrétées par les autorités civiles, au droit d’entrée et de sortie et aux interruptions de services pourrait vous éviter de grosses pertes.
Et tant qu’à examiner votre police, profitez-en pour vérifier si elle couvre les honoraires professionnels de préparation des réclamations.
Conseil no 2 : Assurez-vous que la valeur de votre assurance est juste
On croit souvent que les catastrophes naturelles comme les feux de forêt ou les inondations font augmenter les primes d’assurances. Et selon votre domaine d’activité, ça pourrait bien être votre cas, en effet.
Mais si vous avez vécu une fermeture, une chute des ventes ou une baisse des profits, la valeur de votre assurance pourrait avoir diminué, ce qui entraînera la baisse de vos primes. Par ailleurs, sur le marché très concurrentiel de l’assurance, votre assureur n’offre peut-être pas le niveau de couverture dont a besoin votre entreprise.
En remplissant correctement la documentation sur les pertes d’exploitation, vous vous donnez toutes les chances de faire aboutir votre réclamation. Songez à la manière de réduire vos pertes et éviter de payer pour une couverture dont vous n’avez pas besoin.
En effet, les primes se fondent sur la valeur de votre assurance pertes d’exploitation. Si les revenus de votre entreprise ont chuté ou si un de vos flux de rentrées n’existe plus, vous payez peut-être pour une couverture qui n’est plus nécessaire. Et une valeur d’assurance diminuée, ça signifie des primes moindres.
Vous pouvez faire confirmer la valeur de votre assurance en retenant les services d’un professionnel des réclamations, qui chiffrera les pertes maximales probables. N’oubliez pas de prendre en considération des facteurs comme les tendances de l’industrie, les exigences des consommateurs, les prix et les perturbations possibles de la chaîne d’approvisionnement.
Le meilleur moment d’examiner la valeur de votre assurance pour en connaître les effets sur votre personnel, vos clients et vos affaires, c’est maintenant – avant de devoir faire une réclamation.
Conseil no 3 : Se protéger contre les cybermenaces
Les cybermenaces qui visent les entreprises se multiplient au même rythme qu’elles se raffinent. Or, ce que bien des gens d’affaires ignorent, c’est qu’ils peuvent investir dans une police d’assurance cyberrisques.
Comme les cyberattaques gagnent sans cesse en fréquence et en gravité, il s’impose d’envisager une protection contre les fuites de données et les intrusions malveillantes.
Un conseiller en cybersécurité peut vous aider à prendre la mesure des risques que vous courez et à trouver des moyens de les atténuer. Il ne s’agit plus de savoir si votre entreprise sera un jour la cible des pirates, mais bien quand elle le sera.
Vous avez déjà une assurance cyberrisques? Considérez d’investir dans une analyse indépendante de votre police pour comprendre exactement ce qui est couvert et ce qui ne l’est pas.
Préparez-vous... vous ne le regretterez pas
Comprendre ce qu’inclut et exclut votre police, et la relire régulièrement, voilà qui peut vous aider à éviter les litiges et remettre votre entreprise rapidement sur les rails après un incident.
Pour repartir sur de bonnes bases, il devient essentiel de pouvoir compter sur une équipe qui comprend votre entreprise et votre couverture d’assurance. Veillez à bien identifier ces personnes avant que frappe le mauvais sort et gardez une communication ouverte avec elles. Quand un incident surviendra, vous serez épaté de la facilité avec laquelle le désastre saura être évité.
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