À la rencontre de Calvin Bedros
Au cours de sa carrière, Calvin Bedros s’est découvert une passion pour l’application de la loi et l’informatique. Son rôle de directeur principal, enquêteur informatique judiciaire chez MNP est une combinaison parfaite de ces deux domaines. Pleins feux sur le parcours de Calvin.
Qu’est-ce qui vous a poussé vers les enquêtes informatiques judiciaire?
Tout a commencé dans les années 80, avec l’apparition des premiers ordinateurs abordables. J’étais attiré par les ordinateurs, les consoles de jeux, etc. Au fil des ans, la technologie a évolué de façon impressionnante. J’ai toujours voulu rester au fait de la technologie et j’ai toujours su que je voulais, d’une façon ou d’une autre, travailler en informatique.
À 19 ans, j’ai acheté une franchise de dépanneurs ouverts en tout temps, que j’ai exploitée pendant plus de trois ans avant de la vendre. J’ai ensuite décidé d’aller à l’université pour mieux comprendre l’art d’exploiter une entreprise. Pendant mes études, j’essayais d’imaginer un avenir où je pourrais mettre à profit mon savoir-faire informatique dans un contexte commercial. À l’époque, c’était un nouveau domaine.
Quel a été votre cheminement de carrière avant MNP?
Après l’université, je suis entré sur le marché du travail, pour me rendre compte que le domaine m’intéressait peu. J’ai changé ma trajectoire de carrière et suis allé au cégep en technique policière. Pendant mes études, j’ai commencé à travailler comme douanier dans le cadre d’un stage. Après un peu plus d’un an dans ce rôle, j’ai été promu au poste d’enquêteur criminel pour l’Agence des services frontaliers du Canada.
Tôt dans ma carrière, je me suis découvert une passion pour l’application de la loi, et l’informatique était mon autre passion. Lorsque deux membres de la division des investigations numériques ont pris leur retraite, leurs postes devant être pourvus, mes deux passions ont convergé. C’était l’occasion rêvée de concilier mes deux passions.
Voilà, je fais les deux choses que j’adore : jouer avec des ordinateurs et des téléphones cellulaires toute la journée, et enquêter pour trouver la vérité! Ces deux mondes combinés créent une expérience enrichissante où j’apprends constamment. Pour couronner mon cheminement, je viens de terminer une maîtrise en juricomptabilité informatique et cyberenquête. Cette formation m’a ouvert les yeux et m’a encouragé à explorer d’autres pans de ma profession.
Qu’est-ce qui vous a attiré vers MNP?
Après quelque 19 ans en tant qu’enquêteur criminel, dont 11 ans dans le domaine de l’investigation informatique pour l’Agence des services frontaliers du Canada, je voulais relever de nouveaux défis et mettre à profit ma formation et mon expérience du milieu des affaires.
J’ai fait mes recherches et je n’ai entendu que du bon au sujet de MNP, alors je me suis lancé. D’une certaine façon, on peut dire que mon éducation et mon expérience ont fini par converger.
Mon expérience des affaires, mon bagage en application de la loi et ma formation en juricomptabilité informatique : tout est réuni dans mon rôle de directeur principal au sein du groupe de juricomptabilité numérique de MNP. Une belle équipe!
Quels sont vos conseils pour quelqu’un qui souhaite se lancer dans l’enquête informatique judiciaire?
Le plus important est d’avoir une passion pour l’informatique qui va au-delà de simplement « aimer » les ordinateurs. Il faut se plonger dans le monde des appareils électroniques où les zéros et les uns sont rois, et devenir un expert capable de présenter des données scientifiques et d’expliquer son approche.
En plus d’être passionné d’informatique, il faut être très minutieux et être prêt à aller jusqu’au bout, sans toutefois dépasser les limites de la loi. Nous devons examiner des appareils personnels et d’entreprise, tout en veillant à respecter les droits de la personne.
Quelles tendances avez-vous observées depuis votre arrivée dans le milieu des enquêtes informatiques judiciaire, et quels développements voyez-vous pour l’avenir?
L’industrie de l’informatique et la technologie cellulaire évoluent très rapidement. Il faut sans cesse se mettre à jour, s’instruire sur les nouvelles techniques et trouver de nouvelles façons de travailler.
Les deux aspects avec lesquels nous aurons à composer dans l’avenir sont 1) le stockage et l’accessibilité infonuagique et 2) la gestion des données massives. Pour ce faire, il est inconcevable de travail avec de vieux ordinateurs. Le matériel informatique, les logiciels et la technologique de communication doivent être maintenus à jour. L’informatique quantique est aussi une technologique prometteuse. Elle pourrait nous permettre d’effectuer une opération par ordinateur qui prendrait normalement 10 000 ans en quelques jours seulement.
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Pour en savoir plus sur les façons dont notre cabinet peut répondre à vos besoins d’enquêtes informatiques judiciaire, communiquez avec Calvin Bedros à [email protected] ou au 438.469.4795