Personne empilant des blocs de bois qui basculent les uns sur les autres.

Tendances pour 2025 et par la suite : Résilience commerciale (y compris les tiers et l’incidence des cyberattaques)

Tendances pour 2025 et par la suite : Résilience commerciale (y compris les tiers et l’incidence des cyberattaques)

Résumé
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Face à l’augmentation des risques émergents, la résilience est devenue une priorité pour les entreprises canadiennes.

Un récent sondage révèle que les pertes d’exploitation, les cyberincidents et les catastrophes naturelles constituent les principales sources d’inquiétude des entreprises, ce qui illustre le besoin d’établir des stratégies solides pour atténuer ces risques interreliés. Les entreprises capables de résister aux perturbations et de se relever rapidement après un dur coup gagnent à voir leurs activités se poursuivre et profitent d’une meilleure stabilité à long terme.

Votre organisation est-elle prête à affronter à la tempête ou est-elle à risque?

Comme on dit, c’est en forgeant qu’on devient forgeron. Vos dirigeants et votre conseil d’administration se sont-ils exercés à gérer une crise?

Face à l’augmentation des risques émergents, la résilience est devenue une priorité pour les entreprises canadiennes.

Ce n’est d’ailleurs pas un secret : un récent sondage sur les risques d’entreprise réalisé en 2024 par le magazine Canadian Underwriter a révélé que 57 % des répondants ont classé les pertes d’exploitation en tête de liste. Les cyberincidents occupent le second rang (46 %), suivis des catastrophes naturelles (43 %). Pour couronner le tout, ces risques sont tous les trois interreliés ou intégrés.

Cependant, il est possible de les atténuer au moyen de stratégies solides. En résistant aux menaces et aux perturbations, et en se relevant rapidement après un coup dur, les organisations peuvent veiller à la continuité de l’exploitation et au maintien de la stabilité à long terme.

L’évolution de la conjoncture économique mondiale et nationale peut toucher les entreprises, notamment celles qui dépendent du commerce international et des prix des produits de base. Par exemple, une chute soudaine des prix du pétrole, dommageable pour le secteur canadien de l’énergie, provoquerait une baisse de revenus des entités pétrogazières qui, à leur tour, constateraient un refroidissement chez les investisseurs. De nombreuses organisations ont mis sur pied des plans de résilience afin de survivre aux périodes de forte baisse des marges.

Les perturbations des chaînes d’approvisionnement mondiales peuvent entraîner des retards, des coûts supplémentaires et des difficultés opérationnelles. Pendant la pandémie de COVID-19, un grand nombre d’entreprises ont eu du mal à obtenir de leurs fournisseurs les matériaux dont elles avaient besoin. Une bonne façon de prévenir ce problème et de consolider sa position consiste à établir des relations avec plusieurs fournisseurs. Faire appel à des fournisseurs locaux peut également contribuer à assurer un flux régulier de marchandises, même lorsque les chaînes d’approvisionnement mondiales sont affectées.

Depuis mars 2020, les chaînes d’approvisionnement mondiales sont devenues plus solides. Cependant, ce sont le plus souvent la taille et la qualité des chaînes logistiques numériques qui dicteront leur degré de résilience réel ou potentiel.

Maintenir le cap dans la tempête

Les phénomènes météorologiques extrêmes comme les feux de forêt, les inondations, les glissements de terrain et les tempêtes peuvent endommager les infrastructures et perturber les activités. Il ne faut pas sous-estimer le potentiel des dommages pouvant être causés par les changements climatiques et les catastrophes naturelles. Avoir un plan de reprise après sinistre exhaustif et proactif ainsi qu’une infrastructure robuste peut aider votre entreprise à tenir le coup lors d’événements environnementaux inattendus.

S’entourer des bons talents est un autre impératif pour renforcer la résilience d’une organisation. Cependant, la complexité du marché du travail (notamment la pénurie de main-d’œuvre qualifiée, les changements démographiques et l’évolution des attentes en milieu de travail) peut compliquer le recrutement et le maintien en poste d’effectifs spécialisés. Les organisations qui veulent attirer et conserver les meilleurs talents doivent offrir des salaires concurrentiels, des conditions de travail flexibles et des possibilités de perfectionnement professionnel. Tout le monde y gagne, tant votre personnel que votre entreprise.

Pour se préparer, les équipes de direction peuvent s’exercer au moyen de simulations et de scénarios pertinents et probables (comme une simulation d’attaque par logiciel rançonneur), pour discuter du travail d’équipe et des étapes à suivre dans un plan de gestion en cas d’urgence.

Et ce n’est pas tout! Voici d’autres risques à ne pas négliger...

  • Risques liés à la réglementation et à la non-conformité
  • Instabilité géopolitique
  • Pandémies et crises sanitaires
  • Risques liés aux marchés financiers
  • Menaces à la cybersécurité
  • Évolution et obsolescence des technologies
  • Changements climatiques et catastrophes naturelles

Quelques questions à se poser :

  • Quel rôle vos sous-traitants jouent-ils dans la résilience de votre entreprise (par exemple, dans la reprise après sinistre ou la continuité des activités)?
  • Incluez-vous des sous-traitants ou des tiers dans vos exercices de simulation?
  • Les rôles et responsabilités liés à la résilience commerciale sont-ils intégrés dans vos contrats avec les fournisseurs et les principaux intervenants ainsi que dans vos formations?

Les signaux d’alarme :

  • Tiers incapables de suivre le rythme des perturbations du secteur et qui ignorent leur rôle dans le développement de la résilience
  • Manque de planification et de préparation en cas d’incident critique
  • Concurrent qui est touché par une perturbation imprévue (votre entreprise pourrait être la prochaine)

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