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Tendances pour 2025 et par la suite : Facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG)

Tendances pour 2025 et par la suite : Facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG)

Résumé
8 minutes de lecture

Composer avec les défis des facteurs ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) constitue désormais une priorité pour la plupart des entreprises.

La nouvelle Loi sur la lutte contre le travail forcé et le travail des enfants dans les chaînes d’approvisionnement et le projet de loi C-59 exigent plus de responsabilité et de transparence. De nombreuses entreprises peinent à suivre le rythme des changements législatifs et à atteindre les cibles de durabilité. Cet article explore les défis ESG et les risques inhérents, notamment le besoin de s’adapter aux nouvelles réalités climatiques et d’éviter l’écoblanchiment. Il fournit également des conseils pour aider les entreprises à définir efficacement leurs objectifs prioritaires.

Connaissez-vous les possibilités et les risques – dont l’écoblanchiment – liés aux facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance?

 

En tant que chef d’entreprise, vous avez sans doute l’habitude de vous adapter à de nouvelles lois qui vous obligent à effectuer le suivi et à rendre compte aussi bien de vos émissions de carbone que de vos pratiques de travail à l’étranger. Bienvenue dans l’univers des facteurs ESG, où l’on presse de plus en plus les organisations d’atteindre les objectifs de durabilité, mais où les règles changent sans arrêt!

Nombre d’entreprises sont scrutées à la loupe et doivent s’efforcer de remplir leurs objectifs ESG, mais en réalité, elles manquent souvent de temps, d’argent ou de ressources pour y parvenir. Établir des priorités est essentiel, mais ce n’est pas chose aisée, notamment lorsque le gouvernement adopte de nouvelles réglementations comme la Loi sur la lutte contre le travail forcé et le travail des enfants dans les chaînes d’approvisionnement. En vertu de cette loi, les entreprises doivent communiquer publiquement les résultats de leur évaluation des risques liés au travail forcé des enfants. L’entreprise qui ne respecte pas l’échéance est passible d’une amende pouvant atteindre 250 000 $. Pour beaucoup d’entre elles, surtout celles qui gèrent des milliers de produits, il s’agit d’un immense défi.

Aborder de front les défis ESG

Les changements climatiques et les émissions de carbone constituent des risques importants. Les entreprises doivent s’adapter à des phénomènes météorologiques extrêmes et effectuer la transition vers des activités à faible taux d’émission, ce qui peut se révéler coûteux et complexe. Pourtant, ces mesures sont essentielles à leur viabilité à long terme. Pour survivre, les entreprises doivent se préparer à des changements, mais aussi en reconnaître la nécessité.

En adoptant le plus tôt possible des pratiques et des technologies plus durables sur le plan énergétique, les entreprises atténueront les risques relatifs à la raréfaction des ressources ainsi qu’à la gestion des déchets et de la pollution. Une gouvernance d’entreprise efficace est essentielle pour gérer les risques ESG et assurer la conformité, garante de capacité juridique, de confiance des investisseurs et d’une bonne réputation. En outre, les entreprises doivent éviter l’écoblanchiment, qui consiste à présenter les données ESG sous un jour faussement favorable. Au Canada, le projet de loi C-59 vise à lutter contre l’écoblanchiment; toutefois, il concerne aussi les entreprises qui, faute de preuves pour appuyer leurs déclarations ESG, pourraient l’enfreindre involontairement. L’exactitude des rapports est déterminante, et l’analytique de données peut y contribuer.

Dans un contexte de plus en plus exigeant sur le plan des facteurs ESG, il convient de rester souple et vigilant. En privilégiant ces efforts et en adoptant des pratiques durables, les entreprises seront à même d’affronter les défis et de se montrer plus résilientes à l’avenir.

Et ce n’est pas tout! Voici d’autres risques à ne pas négliger...

  • Recours à des données potentiellement inexactes ou indisponibles provenant de tierces parties
  • Inégalités sociales et incidences sur la collectivité
  • Bien-être et diversité du personnel non conformes aux attentes de l’industrie
  • Gestion de la chaîne d’approvisionnement perturbée par les changements climatiques
  • Changements politiques et réglementaires entraînant de nouvelles amendes
  • Attentes non satisfaites des clients et des parties prenantes concernant les facteurs ESG

Quelques questions à se poser :

  • Si le rapport risque-rendement lié aux facteurs ESG devait changer, à quelle vitesse votre organisation pourrait-elle s’adapter? Votre conseil d’administration a-t-il établi sa tolérance au risque en matière d’ESG?
  • Quelles sont vos priorités ESG? Reflètent-elles les attentes de toutes les parties prenantes? Avez-vous évalué les risques associés à ces stratégies?
  • Mettez-vous en péril votre avantage concurrentiel parce que vous ne répondez pas aux attentes ESG du marché?

Les signaux d’alarme :

  • Aucune connaissance des lois et des politiques ESG et de leur évolution
  • Absence de lignes directrices ou d’objectifs prioritaires ESG auxquels mesurer les progrès
  • Méconnaissance des risques associés aux objectifs ESG

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